Mon père m’a transmis deux grands amours : l’image et l’écriture. Lui-même était photographe et cameraman au Congo durant les années 60 à 70. Toujours Son appareil accroché au cou avec sa cellule photovoltaïque Sekonic. Il m’a initié dès le plus jeune âge aux joies de l’argentique.
J’ai acheté mon tout premier boitier à quinze ans. C’était un Nikon f65 noir avec une optique de kit vraiment pas terrible. Mais c’était mon premier boitier et j’en étais très fier. Je remplissais mes films Kodak et mon père les apportait pour les développer . Je sélectionnais les meilleures prises et les lui montrait : une moue vaguement moqueuse, il m’encourageait à m’améliorer. Je repartais déçu, mais bien décidé à en apprendre davantage.